Sur le fil des arêtes du lombard

Publié par jodie.roos@laposte.net le

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      <p style= »font-weight: 400; »>Sur une idée originale de Christian nous partons explorer le  secteur de la cime du Lombard et ces arêtes franco-italiennes  .Tout commence par une randonnée vers le pas de ladres.  Ambiance estivale avec de nombreux randonneurs croisés. Un peu avec la dernière montée vers  le pas des ladres nous partons hors sentier dans la combe de Trecolpas par des pelouses alpines puis des éboulis et  nous rejoignons la frontière italienne par  un couloir. Arrivée à la brèche nous avons l’impression d’être au cœur sauvage du Mercantour avec un  superbe  panorama  de la mer au Mont Rose et une très belle vue sur la face nord du gelas ou subsiste de rare névés. A partir de la commence une épopée sauvage et secrète au cœur d’un Mercantour préservé de passages humains, sanctuaire des chamois et jeunes bouquetins qui nous accompagnerons tout le reste de la journée. Nous ne verrons plus et ne croiserons plus de présence humaine de toute la journée. Par des pentes herbeuses puis sur le fil de l’arêten ous rejoignons la cime du lombard à  2842m. La randonnée déjà très jolie jusqu’ à ce sommet se poursuit par une traversée d’arrêtes  très effilées, aérienne et vertigineuse  en alpinisme. De l’arrête nord du lombard nous descendons à la brèche du Lombard puis grimpons sur  la crête de l’Aiguille Nord du Lombard, 2821 m pour redescendre à la baisse des Gaisses.  Nous cheminons encordés  sur un terrain ou chaque appui doit être testé et certains passages font battre mon cœur plutôt fort lorsque qu’il s’agit de trouver le meilleur passage. Plus l’ambiance est vertigineuse plus le genépi est présent et s’élance fièrement entre les roches. J’y trouve un réconfort en me disant que dans ces lieux de vertige   certaines forme de vie donne le meilleur d’elle-même et sont fièrement épanouies. Nous cheminons ainsi plusieurs heures sur cette ligne frontalière pleinement dans l’instant présent. Une cordelette dans une déescalade exposée est le seul signe d’une présence humaine antérieure que nous dessellons dans cette traversée. Arrivée à la  baisse  des Gaisses  nous descendons dans la combe des Gaisses par un petit couloir sous l’œil attentif de jeunes bouquetins qui eux gambadent allègrement dans ces terrains.</p>
      <p style= »font-weight: 400; »>La soirée est bien entamée quand nous commençons notre descente dans la combe d’éboulis ou de nombreux clans de chamois  avec  leurs petits font la sieste ou se promènent sans crainte de notre présence. Avant de rejoindre un sentier en bas de la combe  nous faisons une halte auprès de buissons de framboisiers bien garnis. Puis le jour tombe et c’est dans le noir que nous terminons notre journée.</p>
      <p style= »font-weight: 400; »>Un immense Merci à Christian pour la proposition  et le partage de cette aventure   sur le fil entre ciel et roche.</p>
      <p style= »font-weight: 400; »>https://photos.app.goo.gl/KcBeZYnzXCZVzr1j9</p&gt;

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