Du lard ou du cochon

Alpi ou Rando alpi ?
samedi 18 Grasse 6h
départ avec Pierre Chama et Eric pour la traversée du grand Capelet 2935 m
selon l’itinéraire 53 des randos alpines des Alpes-Maritimes.
Beau ciel bleu en Gordolasque où des travaux coupant l’accès au fond de vallée
sont annoncés jusqu’à fin décembre (avec ouvertures partielles).
Les 4° ambiants avaient été anticipés pour le choix des vêtements.
Notre regard dérange un rapace inconnu et peu avant le lac Autier, deux chamois saluent Pierre et Eric,
arrivés en éclaireurs et d’un bon pas de sportifs aux baskets légers. Pour moi, c’est « les grosses »
et le pas du vieux (… »guide »…). Le Pas du lac Autier est atteint dans les pierriers, marqués de cairns multiples et de sentes effacées. Les bâtons y avaient été sortis pour la pente.
Quel plaisir la vue côté Merveilles, tout le reste sera sous le soleil.
Le flanc NE du sommet est impressionnant, mais les sentiers escarpés parfois exposés se laissent trouver.
Bâtons bienvenus, deux personnes nous rejoindront
avec une fine corde d’appoint.
Pique-nique du midi, à midi, 1h plus tôt que le topo.
On plie les bâtons (respect du règlement du site) après avoir revu dans le panorama les ascensions passées
et évité les grandes dalles violettes et blanches de la face Sud en direction des différents passages vers la Gordolasque. Passage près de chacun « pour voir… »; Pas de Conques N et S, curieux passage en tunnel naturel dans la roche violine.
Un peu de recherche et réflexion pour atteindre un « sommet sans nom » avant d’explorer les deux sommets E et W du Cayre des Conques 2720 m en aller et retour aérien.
Ce relief est aussi dénommé Cime des Merveilles.
J’ai revu la brêche impressionnante, avant un bloc séparé du sommet W où j’avais buté avec mon épouse, puis bivouaqué il y a 47 ans !
Descente dans les éboulis, sur les talons, genoux souples; agréable, mieux « en grosses » qu’en baskets, vers la cîme des Verrairiers (baisse N de l’Arpette pour voir)
puis traversée jusqu’au Pas de l’Arpette 2511m.
Bon retour, balisé, par le vallon d’Empuonrame qui ramène agréablement au parking ! magnifiques couleurs des mélèzes et feuilles rougies et fruits orangés.
il est 16h.
Au fait, bien que j’ai jamais aimé, à la FFME on dit « Montagnisme »
Christian